Avant de s’envoler ce jeudi vers cuba où il doit
participer au 7ème Sommet des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’association
des Etats de la Caraibe, le président provisoire Jocelerme Privert s’est
prononcé sur un ensemble de dossiers importants tels la question électorale et
les récentes mesures d’interdiction de départ prises à l’encontre de certains
anciens hauts dignitaires de l’Etat par le chef du parquet de Port-au-Prince. Lesquelles
mesures sont manifestement illégales de l’avis de tous les hommes de loi
intervenant sur cette question.
En réaction aux mauvaisagissements de Me Jean Danton
Leger au parquet de Port-au-Prince, le chef de l’Etat rappelle qu’il est impératif
que les poursuites judiciaires soient engagées en conformité avec la loi. Tout
en prenant ses distances à l’impunité dont jouissent généralement les corrompus
de ce pays, Jocelerme Privert soutient que dans une démarche de reddition de
comptes, les hauts fonctionnaires ne sont pas justiciables par devant les
instances judiciaires ordinaires.
Ainsi, M. Privert se démarque des mauvais agissements
de Me Jean Danton Leger qui ne cesse de défrayer la chronique au parquet de Port-au-Prince
en lançant une véritable chasse assimilable à une campagne de persécutions politiques contre certains anciens hauts
fonctionnaires de l’Etat dont des anciens premiers ministres et conseillers électoraux.
Il est à rappeler que Danton Leger a été contraint de
lever ses mesures d’interdiction de départ qui ont été logiquement reconnues illégales
par le parquet de Port-au-Prince dans une note publiée hier mercredi dans la
presse et sur les réseaux sociaux dans laquelle on peut lire : « il a été décidé d’annuler les ordres
d’interdiction de départ émis contre les membres de l’ancien gouvernement et
ceux de l’ancien conseil électoral provisoire en attendant la saisine des voies
ordinaires de poursuites »
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