Depuis son arrivée à la tête du parquet près le
tribunal de première instance de Port-au-Prince, le militant politique Jean
Danton Leger ne cesse de défrayer la chronique par ses actions jugées illégales
par des observateurs avisés.
Les récents ordres d’interdiction de départ qu’il
a émis contre d’anciens grands commis de l’Etat ont été très critiqués au
niveau national.
Au moment où de grands débats se font sur les graves violations
de la loi du régime de Jocelerme Privert, les anciens ministres ayant été touchés
par les mesures d’interdiction de départ prises par Jean Danton Leger décident
d’intenter une action en justice contre ce dernier qui peut être pour le moins
condamné à la destitution.
Selon la citation qui lui a été signifiée le jeudi 2
juin 2016 par les avocats des anciens ministres lésés, le chef du parquet de
Port-au-Prince doit comparaitre par devant le tribunal correctionnel dans un délai
légal de 3 jours francs pour répondre de ses actes.
L’article 27, 27.1 de la constitution et l’article 85
du code pénal haïtien sont entre autres des dispositions légales qui peuvent être
appliquées contre l’ex-député Leger si le tribunal correctionnel reconnait
justes les faits d’abus de pouvoir qui lui sont reprochés.
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