Pendant la campagne présidentielle, plusieurs candidats avaient évoqué la
nécessité de refonder la nation. Aujourd’hui, le Président Jovenel Moïse, sans le dire en grande pompe, a commencé à poser
les jalons de cette refondation de la nation.
D’abord, il s’est donné pour tâche primordiale de relancer la production
nationale en revalorisant l’agriculture afin de parvenir à la création de
richesse nécessaire à cette refondation. Ensuite, vu que l’armée indigène avait
donné naissance à cette nation, quoi de plus patriotique que de refonder
l’armée aujourd’hui afin qu’elle fasse partie du socle de la refondation de la
nation et participe pleinement à celle-ci. Son administration s’est engagée
dans cette direction.
La refondation de l’armée, si elle est bien conçue et pensée en profondeur
doit nécessairement aboutir à une institution respectueuse des valeurs
républicaines et de la primauté de l’autorité civile, protectrice de nos
frontières aériennes, maritimes et terrestres. Dans tous les pays où l’armée
refuse d’être politisée, elle est le creuset par excellence du civisme le plus noble
et sert de vivier aux valeurs telles que l’honnêteté, l’intégrité, l’honneur et
la discipline. Mieux que beaucoup d’autres institutions, elle aide à façonner
positivement la jeunesse d’un pays, ce qui est d’autant plus impératif pour
notre jeunesse qui, depuis des décennies, se retrouve sans repères et sans
modèles.
Sous la Présidence de son Excellence Jovenel Moïse s’opèrera également la
refondation du système judiciaire à travers les nouvelles réflexions et l’instauration
de nouvelles structures de la magistrature debout, la refonte des Codes et la
mise en place de la Cour Constitutionnelle.
Enfin, les contours de la refondation de l’Armée aussi bien que celle du
système judiciaire et celle du pays seront mieux définis et mieux alignés lors
des Etat-Généraux Sectoriels où un consensus populaire déterminera les
solutions aux problèmes majeurs, l’orientation, les besoins et les aspirations
de la nation pour les prochaines décennies.
ANAIS FIRMIN
Port-au-Prince, le 27 juillet 2017
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