Le besoin d’un «
forum national », d’une assemblée représentative des différentes composantes de
la Nation haïtienne, de la réunion des différents secteurs vitaux du pays n’est
pas seulement une nécessité mais aussi une exigence réclamée par tous ceux et
toutes celles qui entendent mettre fin aux crises multiformes à répétions, au
blocage quasi-permanent de toute volonté de modernisation de la politique, de
l’économie et du social de ce pays.
Et le président Jovenel Moïse, grand
partisan du progrès social et du développement durable, comprend parfaitement
cette exigence fondamentale à laquelle tous les nationaux doivent nécessairement
se soumettre.
Aujourd’hui et
maintenant, la Société Civile et le Peuple réclament haut et fort de ceux qui
sont au pouvoir aussi bien de ceux qui sont dans l’opposition de mettre fin à
toutes les perversions politiques qui bloquent un développement économique
systématique et une évolution financière rationnelle pour les progrès sociaux
que méritent les citoyennes et citoyens et la fin de la perturbation de la
souveraineté du pays.
Ces derniers
exigent un consensus politique qui démontrera au monde entier une fois pour
toute notre préférence pour la négociation plutôt que la confrontation.
Une crise structurelle
vieille de plusieurs décennies ronge la société par les biais de crises
conjoncturelles répétées qui créent des distractions permanentes et empêchent
de se concentrer sur l’essentiel. Cette génération doit mettre le pays sur les
rails du développement économique et culturel, de la stabilité politique et de
l’amélioration des conditions sociales.
Atteindre ces
objectifs passe par des ETATS-GENERAUX SECTORIELS DE LA NATION où sera évitée
la guerre des nomenclatures, des egos, des idéologies et des chapelles. Et
seront présentes de préférence la volonté et l’humilité devant l’immensité de
la tâche des acteurs des tous les secteurs de la nation lors des ateliers et
des discussions, la synergie des efforts pour aboutir à un consensus sur un
pacte de gouvernabilité, un diagnostic institutionnel, des orientations
économiques pérennes, et l’amélioration sensible des conditions de vie de la
population.
L 'heure de vérité
a sonné. Agenouillons-nous tous autour de l’autel de la patrie et faisons nos
mea culpa respectifs non seulement pour notre part de responsabilité
individuelle dans ce naufrage collectif mais surtout pour notre participation
active dans les factions et les divisons qui détruisent notre société. Faisons
aujourd’hui le serment d’harmoniser nos volontés, nos compétences, nos idées
pour offrir humblement des pistes de solutions créatives à travers les fora de
discussions sectorielles, de débats et des ateliers des ETATS-GENERAUX DE LA
NATION pour redresser la nation de manière permanente et durable en élevant la barre
et en regardant les horizons lointains d’un petit pays qui avance à nouveau
vers un grand destin.
Ces ETATS-GENERAUX
SECTORIELS DE LA NATION doivent réussir pour nous débarrasser de façon durable
de l’étiquette dégradante de pays le plus pauvre de cet hémisphère, pour cesser
de souiller la mémoire de nos ancêtres et surtout parce que nous les voulons
finalement de nos vœux les plus profonds nous réunir pour mieux nous unir et
enterrer une fois pour toute la hache et les machettes de la division. Ainsi,
ces Etats-Généraux Sectoriels seront notre cadeau à notre génération et aux
générations prochaines.
Cette initiative du
président Jovenel Moïse doit permettre à tous les haïtiens de hisser Haïti à la
dimension de son Histoire.
Pierre Capois
Port-au-Prince, le
27 juin 2017
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